vendredi 15 juin 2012

Comment les gouvernements nous prennent pour des c…

Scoop : les plans d’aide à la Grèce, c’était juste de la comm, une façon de gagner du temps et de sauver les apparences, mais dès le départ les gouvernements des pays européens n’y croyaient pas, c’est un ancien membre du gouvernement Fillon qui le dit. Dans une interview pour Atlantico, l’ancien Secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, Pierre Lellouche, fait cette déclaration hallucinante : «J'étais soumis à un devoir de réserve mais je n'ai jamais cru un instant que les Grecs pourraient rembourser tout l'argent que nous leurs avons remis. Tout cela devrait nous coûter pas loin de 150 milliards d'euros.» Bien, c’était juste du théâtre alors. Et si lui était convaincu de cela, il en allait bien sûr de même pour les ministres de l’économie, du budget, le premier ministre, le président… en France et ailleurs… à la Commission européenne… Ca fait un peu cher le plan comm quand même.

Rappelons-nous avec quelle autorité ces personnes nous expliquaient que ces plans étaient sérieux, que la Grèce allaient retrouver le chemin de la croissance et nous rembourser, puis ensuite l’Irlande, le Portugal, et maintenant l’Espagne. Les rares économistes ou éditorialistes qui en doutaient passaient pour des Cassandres, des irresponsables. Ces plans ne tenaient pas la route, et ceux qui les mettaient en place le savaient dès le départ. Merci de cet aveu.

Mais n’accablons pas Pierre Lellouche, c’est pareil avec le gouvernement actuel. Attention, si les gouvernements se comportent avec une moralité aussi douteuse, tout ça va mal finir. D’ailleurs, le bank run qui s’étend progressivement en Europe traduit la défiance des citoyens envers leurs dirigeants et leurs discours lénifiants. C’est un peu l’équivalent de l’abstention dans les élections, mais ses effets sont beaucoup plus graves....

Source
La Dette de la France

Jouer la comédie doit être une des qualités (défauts) essentielle pour gravir les échelons du pouvoir. Un bon comédien (politique) n'est rien d'autre qu'un parfait menteur jouant un rôle, un rôle qu'on lui ordonne de jouer en tout temps telles des poupées de chiffons dont les habits son interchangeable selon la scène, le scénario à jouer, les occasions et les nécessités, se mentant à lui-même puis aux autres. Quelle est triste la vie de politique ! Finalement, je n'éprouve que de la pitié pour ces pauvres pantins désarticulés.

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